Marlène Bouland, l’hôtellerie nouvelle génération
Directrice générale de l’hôtel Moxy à La Ciotat, Marlène Bouland a découvert son goût pour l’hôtellerie lors de son MBA à l’ESCAET. Ce qu’elle aime le plus : être un couteau suisse. Gestion, ressources humaines, commercial, événementiel… aucun poste n’a de secrets pour elle !
Envie de voyager
Passionnée par les voyages, Marlène s’engage dans un BTS Ventes et Productions Touristiques à Aix-en-Provence, après son baccalauréat littéraire.
Son souhait ? Travailler comme forfaitiste dans un tour operator ! “A l’époque, les forfaitistes voyageaient souvent pour construire les circuits touristiques. Aujourd’hui, le métier est très différent, il n’y a plus besoin de voyager”, explique t-elle.
Elle profite donc de son BTS pour effectuer des stages dans des agences de voyage et un tour-opérateur. Malheureusement, c’est la déception : elle qui rêvait de voyage et d’aventure s’aperçoit que la majorité du travail se passe derrière un bureau.
A l’obtention de son BTS, la jeune diplômée décolle pour Brighton, dans le sud de l’Angleterre. Elle perfectionne son anglais grâce à des cours de langue et en profite pour travailler.
Lorsqu’elle rentre en France, elle veut poursuivre ses études et se dirige naturellement vers l’ESCAET, l’école la plus réputée dans le secteur du tourisme.
Élargir ses horizons
En 2005, lorsque Marlène entre à l’ESCAET, il s’agit d’une école familiale avec de petites promotions. L’école a depuis grandi mais a su conserver ses valeurs et la qualité de sa formation.
Son MBA lui apporte une connaissance approfondie de l’univers du tourisme et de sa diversité de métiers. C’est là le grand atout de l’ESCAET : elle n’enferme pas ses étudiants dans une seule spécialité.
“Si j’avais fait une école hôtelière, j’aurais forcément travaillé dans l’hôtellerie. L’ESCAET ouvre le champ des possibles. C’est parfait pour les étudiants qui ne savent pas encore dans quel secteur ils souhaitent travailler !”, précise Marlène.
L’étudiante enchaîne les stages dans l’hôtellerie, un secteur qu’elle apprécie de plus en plus. Entre Dolce Hotels & Resorts, New Hotel et Sofitel, elle accroît ses compétences et affine son choix de métier. Une fois diplômée en 2008, Marlène décide de se lancer dans l’hôtellerie, mais pas à n’importe quel poste : celui de directrice.
Premiers pas prometteurs
Grâce à une opportunité familiale, Marlène prend la direction de l’Hostellerie de la Source, un hôtel-restaurant indépendant en Camargue.
C’est un petit hôtel et par conséquent, une petite équipe. A sa tête, Marlène devient polyvalente et met en pratique les enseignements de l’ESCAET.
“En plus de tout ce qui relevait de la gestion, j’ai appris à tenir une réception, à servir au restaurant et au bar, à faire les chambres… C’est ce qui fait ma force aujourd’hui ! Je connais tous les services d’un hôtel puisque je les ai tous pratiqués”, explique t-elle.
Les 8 années passées à l’Hostellerie de la Source sont extrêmement enrichissantes pour Marlène, mais elle désire passer au niveau supérieur au sein d’un groupe hôtelier.
L’aventure continue
Souhaitant se rapprocher de Marseille pour sa famille, Marlène a l’opportunité de prendre la direction de l’hôtel Best Western Marseille Bourse Vieux Port. Elle a envie de découvrir le métier de directrice au sein d’un groupe, très différent d’un hôtel indépendant.
Elle fait ses classes au sein de Honotel, avec beaucoup de succès avant qu’un événement n’assombrisse le paysage : le Covid-19.
Marlène est toutefois restée proche de ses collaborateurs, même lorsque l’hôtel était fermé. “A la réouverture, il fallait faire revenir les clients, rassurer et remotiver les équipes”.
Faire partie d’un groupe hôtelier a néanmoins été rassurant pendant la crise. L’appui d’Honotel fut précieux et Marlène a pu s’investir pleinement.
Alors qu’elle est directrice générale de l’hôtel Best Western, Marlène a l’opportunité de suivre une formation à l’INSEEC : le certificat Luxury Attitude. Pendant un an, elle apprend à instiller du luxe dans son hôtel, en modifiant l’expérience client.
“Le luxe, c’est une façon d’accueillir le client. Ce n’est pas réservé aux hôtels 5 étoiles. Cette formation m’a beaucoup appris sur l’hôtellerie haut de gamme. A la fin de la formation, j’ai pu former mes équipes en les faisant monter en compétences”, explique t-elle.
Marlène quitte Best Western en mai 2021, alors que l’hôtel se remet de la crise et recommence à bien fonctionner.
Peace, Love & Moxy
Lorsqu’on lui propose de participer à l’ouverture de l’hôtel Moxy de La Ciotat, la nouvelle marque lifestyle du groupe Marriott, Marlène n’hésite pas une seconde.
“Une ouverture d’hôtel, c’est extraordinaire ! C’est très différent de la gestion hôtelière quotidienne, on part d’une page blanche et on crée l’hôtel de toutes pièces. La Ciotat est la plus belle baie du monde et on y a inventé la pétanque. Quel bonheur d’y travailler !”, affirme Marlène.
Si le Moxy n’a ouvert que le 14 février 2022, cela fait plus d’un an que la directrice générale travaille sur cette ouverture. Alors qu’une chargée de projet du groupe supervise les travaux, Marlène s’occupe de l’opérationnel et du recrutement des équipes.
“Je suis vite tombée sous le charme de la marque Moxy et de mon groupe Walk Hospitality. Moxy, c’est bien plus qu’un hôtel ! Atmosphère décalée et design moderne. A La Ciotat, nous avons 101 chambres, 6 salles de réunion, une piscine en rooftop, un bar animé, un espace coworking… On organise aussi beaucoup d’événements. L’hôtel est idéalement situé, au cœur du complexe de loisirs Le Spot”, relate-t-elle.
Son objectif aujourd’hui est que le Moxy rencontre le succès qu’il mérite. Déjà satisfaite des premiers retours des clients, Marlène espère que la saison estivale se déroule au mieux. Elle souhaite également fidéliser la clientèle pour qu’elle vienne à l’hôtel toute l’année, y compris l’hiver. Un challenge alors que La Ciotat est une destination très prisée pendant l’été !
Croyez en vous !
Aux étudiants de l’ESCAET, Marlène aimerait leur dire de croire en eux :
“On est tous capables de réaliser l’impossible, même si on a un rêve qui semble un peu fou. Quand on est étudiant, on manque souvent de confiance mais ça ne doit pas être un frein, il faut y aller à fond et y croire. Profitez de vos années d’études mais surtout créez-vous un réseau. N’hésitez pas à aller vers les autres !”