Thomas Busser, pilote de communication

Passionné depuis toujours par le secteur aérien, Thomas Busser rejoint l’ESCAET en 2006 pour se professionnaliser dans le tourisme. Le problème ? Le transport aérien est un milieu difficilement pénétrable, ce qui le conduit à abandonner son rêve durant quelques années. Mais à force de travail et grâce à ses bons choix, il parvient à rejoindre easyJet puis l’aéroport Marseille Provence. Il faut croire en ses rêves !

Des avions au tourisme

Depuis tout petit, Thomas se passionne pour les avions. Sa mère travaillait dans une compagnie aérienne, il a donc eu l’opportunité de voyager beaucoup lorsqu’il était enfant, puis adolescent. Cette première approche du tourisme lui donne envie de travailler dans ce milieu et plus spécifiquement dans le transport aérien en tant que personnel de cabine.

Il commence ainsi ses études par un BTS Tourisme à Strasbourg, sa ville natale. Là-bas, il découvre que le transport aérien ne se limite pas à travailler en vol : le transport aérien est riche d’une multitude de métiers !

Après une première expérience chez Air France, il s’aperçoit qu’il est compliqué d’entrer dans l’industrie du transport aérien et relègue son envie au rang de rêve. Mais le secteur du tourisme lui plaît et il a envie d’en apprendre plus en poursuivant ses études. Avec un bac +5, il serait plus crédible sur le marché du travail et qui sait, il pourrait peut-être atteindre son objectif.

La différence, une force

L’ESCAET est une école bien différente des autres formations en tourisme. C’est ce qui séduit Thomas ! 

Ce sont mes professeurs de BTS qui m’ont parlé de l’ESCAET. J’ai ensuite été convaincu par l’atmosphère familiale de l’école et la formation très concrète, avec une vraie ouverture d’esprit et la découverte d’une grande diversité de métiers dans le tourisme. On ne se limite pas au poste d’agent de voyage ! Le réseau d’alumni très développé permet également de rentrer plus facilement dans le monde du travail”, raconte Thomas.

Son MBA à l’ESCAET lui permet d’aborder l’hôtellerie, la distribution, le transport, les technologies, le marketing ou encore la communication dans l’industrie du tourisme. Il se spécialise dans le voyage d’affaires, y voyant une belle opportunité professionnelle. 

Sa formation à l’ESCAET était une véritable valeur ajoutée pour convaincre les recruteurs de ce secteur : c’est ainsi qu’il parvient à entrer chez American Express Global Business Travel.

Développer les voyages d’affaires

Malgré son envie de travailler dans le transport aérien, Thomas effectue ses 2 stages de MBA chez American Express Global Business Travel, la société de voyages d’affaires d’American Express. 

C’est grâce au réseau d’alumni que j’ai obtenu ce stage. L’ESCAET a identifié que j’étais un bon candidat pour le poste recherché et j’ai saisi cette opportunité”, explique Thomas.

Son premier stage lui plaît, il réitère donc l’expérience pour son stage de fin d’études qu’il transforme en CDI. C’est grâce à sa spécialisation en voyage d’affaires qu’il est retenu, mais il se professionnalise surtout en marketing et en communication. 

Durant son dernier stage, Thomas travaille sur un nouveau projet, Avexia Voyages. Une marque autonome consacrée aux voyages d’affaires des PME et des PMI. Suivant son maître de stage, le jeune diplômé est embauché pour mettre en œuvre ce projet, implémenter la marque et développer l’offre de services.

Après 4 ans sur ces missions, j’ai commencé à réfléchir à la suite de ma carrière. La marque arrivait à maturité et avait acquis une certaine notoriété auprès des clients cibles. Surtout, j’avais enfin l’opportunité de travailler dans le transport aérien, mon rêve depuis toujours. Grâce à mon travail, j’étais en contact avec l’équipe commerciale d’easyJet, qui débutait dans le voyage d’affaires. J’ai donc pu les rejoindre pour développer ce nouveau service”, raconte t-il.

Prendre son envol

En 2012, Thomas rejoint la compagnie aérienne easyJet afin de développer le voyage d’affaires sur le marché français. Un challenge car easyJet est surtout connu en France pour ses voyages low cost loisirs.

Grâce à mon expérience en voyages d’affaires mais aussi en marketing, j’ai été chargé de développer des relations commerciales et des partenariats pour faire émerger easyJet dans le panorama business des entreprises. Ce nouveau service tombait à point nommé pour les entreprises, qui cherchaient à minimiser leurs dépenses suite à la récente crise économique”, explique Thomas.

Après son expérience en business development, il a l’opportunité de rejoindre le service de communication institutionnelle de la compagnie aérienne. Rapidement, il voit émerger les mouvements de flight shaming, en provenance des pays nordiques. Un immense travail de communication est alors engagé pour répondre à ces attaques et déculpabiliser leurs clients sur le fait de prendre l’avion, grâce à de nouvelles mesures en faveur du développement durable.

Cette spécialisation autour des enjeux environnementaux sert de tremplin à Thomas, qui intègre le service marketing de la société pour développer son discours sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE), comprenant la durabilité, la diversité ou encore l’inclusion. 

EasyJet est la première grande compagnie aérienne européenne à capitaliser sur sa trajectoire de réduction des émissions de CO2, à commencer par la compensation de 100% d’entre elles en attendant que de nouvelles technologies de propulsion permettent de les supprimer complètement”, déclare t-il.

Après 10 ans et du fait de la crise du Covid-19 qui a stoppé le transport aérien pendant plusieurs mois, Thomas décide de s’envoler vers d’autres cieux. Contacté par l’aéroport Marseille Provence pour un poste de directeur de la communication, il se laisse convaincre par cette nouvelle opportunité, toujours dans l’industrie du transport aérien mais pour un acteur bien différent. 

Changer de modèle

Gérer la communication de l’aéroport Marseille Provence, c’est un nouveau challenge pour Thomas. 

D’abord car c’est une organisation très différente d’easyJet, où les leviers de  communication sont très segmentés. Là, Thomas doit s’occuper de l’ensemble de la stratégie de communication, des relations presse à la publicité en passant par le marketing digital !

Ensuite, car il a comme défi de réussir l’accompagnement des publics internes et externes dans la transition énergétique de l’aéroport et son changement de modèle économique. En effet, l’activité aéroportuaire change, il ne suffit plus de développer les lignes disponibles mais de redéfinir la valeur ajoutée de l’aéroport pour les usagers. Le changement de modèle concerne principalement la décarbonation de l’activité et la reprise du trafic dans une logique de croissance vertueuse.

Enfin, il doit parvenir à structurer l’équipe de communication et la vision stratégique pour intégrer tous ces enjeux, notamment durables, afin d’en améliorer la diffusion auprès des publics cibles. 

Je ne suis à l’aéroport que depuis 6 mois, mais tout ce travail s’annonce passionnant. J’ai à cœur de voir l’industrie aérienne passer dans une nouvelle ère durable. C’est très excitant d’y contribuer par mon rôle à l’aéroport Marseille Provence”, affirme Thomas.

Suivez vos rêves

Si Thomas devait donner un conseil aux étudiants de l’ESCAET, ce serait de ne pas abandonner ce qui les motive au fond d’eux, trouver leur passion et la transformer en métier. Son rêve était d’entrer dans le secteur du transport aérien, et s’il a travaillé quelques années chez American Express, il n’a pas laissé tomber et a fini par atteindre son objectif en entrant chez easyJet. 

N’abandonnez pas. Des passerelles existent, il y a toujours un moyen. Si vous rencontrez des difficultés, soyez patient, gardez votre idée dans un coin de votre tête, puis provoquez les opportunités dès que possible”, déclare Thomas.

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