Témoignage d’Odile Gruet, diplômée d’un MBA International Travel Management en 2019

Odile Gruet est Chef de Projet Evenementiel à la Chaire Paix Economique*, Mindfulness et Bien-être au travail au sein de Grenoble Ecole de Management. Diplômée en 2019 d’un MBA International Travel Management après avoir suivi une formation professionnelle à l’ESCAET, elle nous raconte son parcours, son choix de formation et ce que celle-ci lui a apporté.

 

Pourriez-vous nous présenter votre parcours ?

Après avoir été guide interprète puis guide conférencière pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, j’ai travaillé pendant 16 ans au sein de Grenoble Ecole de Management (GEM).
Entrée en 2004 chez GEM en tant que chargée de projets internationaux au département Formation continue Executive education, j’accompagnais et organisais des séminaires internationaux mais cette mission s’est amenuisée avec le temps.
Au bout de 9 ans, j’ai évolué vers un poste de Chef de projet pour les formations sur-mesure. Au lieu de faire de l’outgoing, je faisais de l’incoming : je recevais des séminaires internationaux au sein de GEM et j’organisais des formations sur-mesure pour des grandes entreprises comme HP, Michelin, Groupama…
Mais plus j’avançais dans ma carrière, plus mon travail me paraissait “industrialisé”, de moins en moins tourné vers l’interculturel et je ne trouvais plus de sens à ce que je faisais.

En parallèle, l’aspiration de retravailler à fond dans le monde du tourisme et du loisir était de plus en plus présente et des événements personnels m’ont amenée à me remettre en question. En 2018, je me suis dit que la vie était trop courte et que je voulais faire ce dont j’avais envie. Alors, à 55 ans, j’ai décidé de repartir en formation dans le monde du travel.

 

Vous avez donc opté pour une formation professionnelle à l’ESCAET ?

Oui, j’ai voulu me donner tous les moyens de faire ce que je voulais. J’ai fait financer une partie de ma formation par le Fongecif et j’ai jonglé avec les congés payés qui me restaient. Le principal pour moi était de pouvoir enfin remettre un pied dans le monde du tourisme.
Au départ, je souhaitais développer une entité de tourisme à vélo. Après les premiers modules de formation sur la création d’entreprise, je me suis rendue compte que je n’avais pas l’âme d’une entrepreneuse.
Mais très vite, mes recherches de stage et le suivi du parcours de formation m’ont permis de me retrouver dans l’idée de pouvoir développer des évènements.

J’ai alors trouvé un stage chez Takamaka à Grenoble, une entreprise très jeune de sports outdoor et team building. L’idée d’être en contact avec la jeune génération me plaisait beaucoup car je trouve que c’est une expérience très enrichissante et que les jeunes savent faire preuve d’agilité. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire ce stage !

 

Et une fois votre diplôme en poche ?

Dès l’obtention de mon diplôme, j’ai obtenu une mission chez Alpexpo en tant qu’event manager pour le salon Mountain Planet où j’organisais des tables rondes internationales.
Ce travail m’a passionnée tant dans la préparation (avec la commissaire responsable du salon ou avec les comités restreints et stratégiques) que dans les différents liens que j’avais avec les services techniques, communication et financier ou les fournisseurs.
Malheureusement, le confinement est arrivé et cet événement, qui devait se dérouler en avril 2020, a été annulé mais les rendez-vous B2B que nous avions planifiés ont été maintenus.
Il était prévu que ma mission s’arrête une fois le salon passé donc, pendant le confinement, je me suis mise en recherche d’emploi.
J’ai beaucoup utilisé le réseau de l’APEC et suivi leurs ateliers d’accompagnement qui m’ont bien aidée à rebondir et à postuler à différents postes.

Et puis, en repensant à tout ce que j’avais appris sur les démarches commerciales, j’ai eu l’idée de démarcher Grenoble Ecole de Management, mon ancien employeur, qui travaillait sur la paix économique, le mindfulness et le bien-être au travail. Tout ceci a porté ses fruits puisqu’après plusieurs échanges, j’ai eu une très belle proposition et j’ai commencé mon nouveau poste de chef de projet évènementiel début septembre 2020.

Aujourd’hui, je participe à l’organisation de deux gros événements que nous préparons pour 2021 et 2022. Je ne travaille plus dans l’international mais je suis heureuse d’avoir redonné du sens à ma carrière professionnelle.

 

Avec le recul, pourriez-vous nous citer 3 choses que vous a apportées votre formation à l’ESCAET ?

  • De la confiance en moi,
  • Un apport de savoir et de techniques,
  • Et la connaissance d’un métier qui me passionne et qui passionne également les experts qui nous forment et qui aiment le partager avec nous !

 

Le mot de la fin ?

Mon MBA était une formation courte mais intense et à 56 ans, je suis fière d’avoir entamé une formation et été diplômée ! Je suis très heureuse d’avoir mon poste actuel, lié aussi à la confiance que me donne mon responsable.
Il n’y a pas d’âge pour le faire, on est toujours là pour apprendre, il faut sans cesse essayer de rebondir et ne pas se laisser arrêter par les échecs. « Ce sont les échecs bien supportés qui permettent de réussir » disait Jean Mermoz. En plus, rencontrer d’autres générations (notamment à l’école !) est important et nous permet de renforcer notre apprentissage.

 

*Qu’est-ce que la Paix économique ?
Nous la travaillons autour de 3 axes auprès des entreprises et des institutions et parties prenantes de l’écosystème :
– La paix intérieure : gestion du stress, bien-être et la performance au travail
– La paix en entreprise : intelligence collective, régulation des relations managériales tout en comprenant et appliquant le fonctionnement de la mindfulness
– La paix dans l’interrelationnel entre les parties prenantes (entreprises, institutions, associations,  territoires) : face à la guerre économique, participation des parties prenantes à l’écosystème pour contribuer à créer des liens sociaux et valoriser le bien commun et le mieux vivre ensemble en étant des acteurs, humains, performants et durables.

La Paix économique propose un cadre de transformation et des dispositifs à partir desquels les acteurs d’un territoire – entreprises, services publics, associations – peuvent construire ensemble les règles, méthodes et outils nécessaires à leur prospérité mutuelle.

Pour guider ses actions, la chaire et ses partenaires s’engagent à suivre le code éthique suivant :
– Respect de la vie sous toutes ses formes
– Respect de la dignité humaine, réduction des inégalités, de la pauvreté et épanouissement des personnes
– Le but de l’entreprise est de s’inscrire dans la cité, de renforcer le tissu social et de contribuer au bien commun

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